En 1989, pendant les jours étranges où commencent à souffler les vents de carême qui annoncent l'infernal printemps cubain, l'inspecteur Mario Conde rencontre une éblouissante saxophoniste, amateur de jazz.

On retrouve le cadavre d'une jeune professeur de chimie qui enseignait dans le lycée dont l'inspecteur et ses amis gardent une si grande nostalgie. Mais cette jeune femme irréprochable, bien notée professionnellement et politiquement, était en possession de marijuana.

Au cours de son enquête, Mario Conde pénètre dans un monde en pleine décomposition, où règnent l'arrivisme, le trafic d'influence, les fraudes, la drogue. Il perd une partie de ses illusions mais vit une histoire d'amour et de musique dont il ne peut imaginer le dénouement.

Ce deuxième épisode des aventures de Mario Conde marque un tournant significatif dans la maîtrise du style et des intrigues de cet auteur aujourd'hui traduit et reconnu internationalement.

Né à La Havane en 1955, Leonardo Padura est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarii pour le cinéma. Ses romans sont publiés au Mexique, à Cuba, en Espagne, en Allemagne et en Italie.

Il est l'auteur de Electre à La Havane (1998, Prix Café Gijon 1997, Prix Hammet 1998), L'Automne à Cuba (1999, Prix Hammet 1999), Passé Parfait (2001, Prix des Amériques insulaires 2002), Vents de Carême (2004), Le Palmier et l'Etoile (2003), Mort d'un Chinois à La Havane (2001), et Adios Hemingway (2005), tous publiés aux Editions Métailié.

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Ce qu'en a dit la presse :

« L'ombre de Manuel Vasquez Montelbán plane sur ce livre entre sourires, sensualité et désespoir.[.] Et la nostalgie suinte à travers les pores d'une écriture qui peut tout dire - l'amour, la mort, la haine, le sexe, la solitude -, sans jamais perdre cette grâce qui est la vertu des grands écrivains. »

Michèle Gazier, Télérama

« Ce Vents de carême, douloureux et émouvant, comme la vie lorsqu'elle tourne en rond et s'enfuit entre les doigts telle une poignée de sable, est tout simplement magique. Dans un style d'une somptueuse puissance, le cubain Leonardo Padura envoûte irrévocablement son lecteur. »

Christian Gonzalès, Madame Figaro

« Décidément, Leonardo Padura possède une talent insolite : celui de nous faire croire que le bonheur existe alors que la moindre de ses phrases atteste le contraire. »

Pascal Jourdana, L'Humanité

« A la fois angoissant et douloureux, Vents de carême est un roman magnifique qui parle d'amour, de musique, de fantômes et de solitude. »

Christine Ferniot, Lire

« L'auteur manifeste ici encore son exceptionnel talent de conteur et nous livre un fascinant témoignage doux-amer sur Cuba. »

Christine Gomariz, Paris Match

« Les plus belles pages de Vents de carême n'ont de policière que l'allure. Elles touchent à l'essentiel. C'est à dire à l'inhumanité de la condition humaine quand l'envie et la médiocrité réglent la marche du temps. Padura a le chic pour poser les bonnes questions en faisant mine d'ignorer les réponses. On aimerait lui serrer la main. »

Gérard Guégan, Sud Ouest Dimanche

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