Cinq mois durant, seul à bord d’un rudimentaire canoë en toile, Philippe Sauve traverse la Sibérie en empruntant son plus vaste fleuve oriental, la Lena, sur près de 4 000 kilomètres. Du lac Baïkal à l’océan Glacial Arctique, au fil de l’eau, à la force de ses bras et au rythme des éléments, il s’émerveille devant la faune et la flore, denses, de la majestueuse taïga, puis découvre la toundra, immense et déserte, avant de rallier la mer des Laptev en contemplant les monts de Verkhoïansk. Selon ses humeurs, la nature s’offre au voyageur, le défie ou bien l’épuise. Entre deux coups de pagaie et deux bivouacs au milieu des bêtes, Philippe Sauve rencontre les peuples autochtones – Évenks et Iakoutes – dont il découvre le mode de vie semi-nomade, et partage son aventure avec quelques Russes isolés qui, honnêtes gens, lui ouvrent la lourde porte de leur isba et, brigands, lui font recourir aux forêts.
Cinq mois durant, seul à bord d’un rudimentaire canoë en toile, Philippe Sauve traverse la Sibérie en empruntant son plus vaste fleuve oriental, la Lena, sur près de 4 000 kilomètres. Du lac Baïkal à l’océan Glacial Arctique, au fil de l’eau, à la force de ses bras et au rythme des éléments, il s’émerveille devant la faune et la flore, denses, de la majestueuse taïga, puis découvre la toundra, immense et déserte, avant de rallier la mer des Laptev en contemplant les monts de Verkhoïansk. Selon ses humeurs, la nature s’offre au voyageur, le défie ou bien l’épuise. Entre deux coups de pagaie et deux bivouacs au milieu des bêtes, Philippe Sauve rencontre les peuples autochtones – Évenks et Iakoutes – dont il découvre le mode de vie semi-nomade, et partage son aventure avec quelques Russes isolés qui, honnêtes gens, lui ouvrent la lourde porte de leur isba et, brigands, lui font recourir aux forêts.