Nourriture printanière par excellence, le pissenlit n’est pas seulement bon pour son croquant et sa légère amertume, mais il nous purifie. Les pissenlits des champs sont aimables aux gourmands, juste au moment où la végétation reprend de l’allant. Avant l’arrivée des fleurs. Car manger le pissenlit par les feuilles, ne se fait pas au hasard. Les pissenlits trop verts, sont trop rêches, trop amers à la gargoulette. Il faut du pissenlit bien blanc, étiolés à l’abris de la lumière. Tout comme il faut faire le tour du marché pour trouver la bonne marchande au panier qui propose des pissenlits au printemps, il faut faire le tour de la campagne pour repérer LE près à pissenlit. Il doit être le plus naturel possible et entretenue de préférence par un paysan rejetant les pesticides. Une fois découvert, le près à pissenlit se mémorise. Vous pourrez y faire plusieurs récoltes pendant la courte saison du pissenlit sauvage.
Salade de pissenlit Soupe de pissenlit Omelette aux pissenlit Veau et pissenlit poêlés Chausson de pissentlits Pachades aux pissenlits Orecchiette aux pissenlits Condiments de pissenlit Gelée de pissenlit Ratafia de pissenlit
Éric Roux porte un regard original sur l’alimentation et la cuisine en s’intéressant avant tout à leurs dimensions sociales et culturelles. Il a travaillé entre autre pour Radio France et Canal +, et présenté de nombreuse manifestations gastronomiques. Depuis le milieu des années 80, il mène une réflexion et des recherches sur ce que sont aujourd’hui les cuisines populaires, celles du quotidien partagées par le plus grand nombre.